Explorez comment l’approche « job to be done » peut aider à mieux répondre aux besoins des apprenants et à repenser les méthodes pédagogiques en éducation.
Comprendre le concept de « tâche à accomplir » dans l'éducation

Origine et principes du « job to be done »

Des racines dans l’innovation et le design de services

Le concept de « job to be done » (souvent abrégé en JTBD ou jobs done) a émergé dans le monde de l’innovation et du design thinking. Il s’agit d’une approche qui vise à comprendre les véritables besoins des utilisateurs, ou clients, en se concentrant sur le « travail » qu’ils cherchent à accomplir grâce à un produit ou un service. Cette méthode, popularisée dans les écoles de business, notamment à Harvard Business School, a bouleversé la manière dont les entreprises conçoivent leurs produits et services. Elle invite à dépasser la simple analyse des personas ou des segments de marché pour se concentrer sur les motivations profondes et les résultats souhaités par les utilisateurs.

Comprendre le « job » derrière chaque action

Dans cette logique, chaque utilisateur, qu’il soit élève, enseignant ou parent, cherche à accomplir un « job » spécifique. Par exemple, dans le secteur de l’éducation, un élève n’achète pas seulement un manuel ou ne suit pas un cours pour le produit lui-même, mais pour atteindre un objectif précis : comprendre une notion, réussir un examen, ou encore gagner en autonomie. Cette perspective change la façon dont on pense l’expérience utilisateur et la conception des produits services éducatifs.

  • Le « job » n’est pas le produit, mais le progrès recherché par l’utilisateur.
  • Les motivations clients sont au cœur de la réflexion.
  • La méthode jobs done permet d’identifier des solutions innovantes, parfois inattendues.

Des exemples concrets pour illustrer la théorie jobs

Un exemple célèbre, souvent cité dans les écoles de business, concerne les milk shakes. Les entreprises pensaient que les clients achetaient des milk shakes pour leur goût ou leur texture. En réalité, une analyse approfondie a montré que le « job » à accomplir était de rendre le trajet du matin plus agréable et nourrissant. Cette découverte a permis de repenser le produit et d’innover sur le marché.

Dans le contexte éducatif, cette approche invite à repenser la conception des outils numériques et des méthodes pédagogiques, afin de mieux répondre aux attentes réelles des utilisateurs. Pour approfondir la révolution numérique dans l’éducation et son impact sur les méthodes pédagogiques, vous pouvez consulter cet article sur la révolution numérique dans l’éducation.

Identifier les besoins réels des apprenants

Comprendre les attentes réelles des apprenants

Pour appliquer la méthode jobs to be done (jtbd) dans l'éducation, il est essentiel de dépasser la simple observation des comportements des utilisateurs. L'objectif est d'identifier le « job » que chaque apprenant cherche à accomplir lorsqu'il utilise un produit ou un service éducatif. Cette démarche s'inspire de la théorie jobs, largement diffusée par des chercheurs de la business school de Harvard, qui insiste sur l'importance de comprendre les motivations clients et les résultats souhaités, plutôt que de se concentrer uniquement sur les produits ou les fonctionnalités. Dans le contexte éducatif, les apprenants ne cherchent pas seulement à acquérir des connaissances. Ils veulent souvent résoudre un problème concret, atteindre un objectif personnel ou professionnel, ou encore vivre une expérience utilisateur enrichissante. Par exemple, un étudiant peut utiliser une plateforme numérique non pas pour le simple accès à des contenus, mais pour gagner du temps, personnaliser son apprentissage ou se préparer à un examen précis. Cette approche rejoint la logique du design thinking, qui place l'utilisateur au centre du processus d'innovation.
  • Analyser les motivations profondes des utilisateurs : Qu'est-ce qui pousse un apprenant à choisir tel ou tel produit service ?
  • Cartographier le job map : Identifier les différentes étapes du travail à accomplir, du déclencheur initial jusqu'à l'obtention du résultat souhaité.
  • Prendre en compte les personas : Comprendre les profils variés des clients, leurs attentes et leurs contraintes spécifiques.
  • Observer l'expérience utilisateur sur le terrain : Recueillir des retours directs pour ajuster les solutions proposées.
Un exemple souvent cité dans la littérature sur la methode jobs est celui des milk shakes : les entreprises pensaient vendre un produit, alors que les clients cherchaient en réalité une solution pour occuper leur trajet du matin. Transposé à l'éducation, cela signifie qu'il faut s'interroger sur le véritable « job done » par les outils pédagogiques. Pour aller plus loin sur la personnalisation des solutions numériques et leur adaptation aux besoins des utilisateurs, découvrez l'article sur le développement d'applications mobiles personnalisées. Cette analyse fine des besoins réels permet aux entreprises et aux institutions éducatives de proposer des produits services plus pertinents, d'innover sur leur marche et d'améliorer l'expérience utilisateur. La methode jtbd devient alors un levier d'innovation et de transformation pédagogique.

Repenser les méthodes pédagogiques

Changer de perspective : du programme au « job » réel de l’apprenant

La méthode « jobs to be done » (jtbd) invite à repenser la pédagogie en se concentrant sur le travail concret que l’apprenant cherche à accomplir. Plutôt que de s’attacher uniquement au contenu ou au programme, il s’agit d’identifier le « job » que l’élève veut vraiment « done » : acquérir une compétence, résoudre un problème, ou encore réussir une tâche spécifique. Cette approche, issue de la théorie jobs et popularisée par des travaux en innovation et design thinking, met en avant les motivations clients et l’expérience utilisateur dans l’éducation.

Dépasser les personas classiques pour mieux comprendre les besoins

Les méthodes traditionnelles s’appuient souvent sur des personas ou des profils types. Mais la méthode jobs propose d’aller plus loin :
  • Analyser les motivations réelles des utilisateurs (ici, les apprenants)
  • Cartographier les étapes du « job map » pour chaque tâche à accomplir
  • Identifier les obstacles qui empêchent d’atteindre les résultats souhaités
Ainsi, le design des produits services éducatifs doit s’aligner sur le « job done » attendu, et non sur une simple segmentation démographique. Cela permet d’innover en proposant des solutions adaptées au marché et aux besoins concrets, à l’image de l’exemple célèbre des milk shakes étudiés dans le secteur alimentaire pour comprendre le « job » qu’ils remplissaient pour les clients.

Vers une pédagogie centrée sur l’utilisateur et l’innovation

En intégrant la méthode jobs dans la réflexion pédagogique, les entreprises et institutions éducatives peuvent concevoir des produits et services qui répondent mieux aux attentes des utilisateurs. Cette démarche favorise l’innovation, car elle s’appuie sur l’observation fine des situations réelles et des motivations clients. Les outils numériques, par exemple, ne doivent pas être choisis pour leur nouveauté, mais pour leur capacité à faciliter le « job done » par l’apprenant. Pour approfondir la réflexion sur la transformation pédagogique et la prise en compte des besoins réels, je vous invite à consulter ce guide pour réussir l’évaluation en contexte urbain, qui illustre comment adapter les méthodes aux réalités du terrain. En résumé, la méthode jobs to be done, inspirée par les travaux de la business school de Harvard, encourage à repenser la pédagogie pour qu’elle soit centrée sur le service rendu à l’utilisateur, en s’appuyant sur l’analyse des jobs, des motivations et des résultats souhaités.

Adapter les outils numériques à la réalité du terrain

Des outils numériques au service du « job to be done »

L’intégration du numérique dans l’éducation ne se limite pas à la simple digitalisation des supports. Pour répondre aux jobs réels des apprenants, il est essentiel d’adapter les produits et services numériques à leurs besoins spécifiques, à leurs motivations et à leur contexte d’utilisation. La méthode jobs to be done (jtbd) invite à repenser l’expérience utilisateur en profondeur. Les outils numériques doivent ainsi être conçus pour faciliter le travail à accomplir, et non pour imposer une solution standardisée. Cela implique de s’interroger sur les résultats souhaités par les utilisateurs, qu’ils soient élèves, enseignants ou autres parties prenantes. Par exemple, un produit service numérique efficace doit permettre à l’utilisateur d’atteindre ses objectifs pédagogiques, tout en tenant compte de ses contraintes et de ses préférences.
  • Identifier les jobs done prioritaires pour chaque persona (élève, enseignant, parent, etc.)
  • Analyser les motivations clients et les freins à l’adoption des solutions numériques
  • Utiliser des outils comme le job map pour cartographier les étapes clés du travail à accomplir
  • Tester et ajuster les produits services en fonction des retours d’expérience utilisateur
La théorie jobs, popularisée par la Harvard Business School, souligne l’importance de l’innovation centrée sur l’utilisateur. Les entreprises qui réussissent à adapter leurs solutions numériques à la réalité du terrain éducatif créent une véritable valeur ajoutée. L’exemple classique des milk shakes, utilisé pour illustrer la méthode jobs, montre que comprendre le « pourquoi » derrière l’utilisation d’un produit est la clé pour innover efficacement. En somme, l’adaptation des outils numériques selon la méthode jobs to be done permet de mieux répondre aux attentes du marché éducatif, d’améliorer l’expérience utilisateur et de garantir des résultats souhaités plus pertinents pour chaque client.

Impliquer les parties prenantes dans la démarche

Favoriser la collaboration autour des besoins réels

Pour que la méthode jobs to be done (jtbd) produise des résultats concrets en éducation, il est essentiel d’impliquer toutes les parties prenantes. Cela inclut non seulement les apprenants, mais aussi les enseignants, les responsables pédagogiques, les familles et parfois même les entreprises partenaires. Chacun a une vision différente du « job » à accomplir et des produits ou services qui peuvent y répondre.
  • Comprendre les motivations clients : Les utilisateurs finaux, ici les élèves, ont des attentes spécifiques. Mais les motivations des enseignants ou des parents diffèrent. Identifier ces attentes permet de concevoir des solutions plus pertinentes.
  • Co-construire les solutions : En réunissant les acteurs autour d’ateliers de design thinking ou de job map, on favorise l’innovation et l’adaptation des produits services éducatifs à la réalité du terrain.
  • Tester et ajuster : Impliquer les utilisateurs dans l’expérimentation des nouveaux produits ou services permet d’obtenir des retours directs sur l’expérience utilisateur et d’affiner la solution.

Créer une dynamique d’innovation collective

La théorie jobs to be done, popularisée par des recherches en business school, montre que l’innovation naît souvent de la compréhension fine des jobs done clients. En éducation, cela signifie que chaque acteur doit pouvoir exprimer ses besoins et ses contraintes pour que le produit service final réponde vraiment au travail attendu. Les entreprises qui développent des solutions éducatives gagnent à intégrer cette démarche collaborative. Cela leur permet de mieux cerner le marché, d’anticiper les évolutions et de proposer des produits adaptés aux résultats souhaités par les utilisateurs. Cette approche s’inscrit dans une logique d’amélioration continue, où chaque retour d’expérience enrichit la méthode jobs et renforce la pertinence des solutions proposées. En impliquant activement toutes les parties prenantes, on maximise les chances d’atteindre le job done et d’offrir une expérience utilisateur de qualité, en phase avec les attentes du terrain.

Mesurer l’impact de l’approche « job to be done » en éducation

Indicateurs pour évaluer l’efficacité de la méthode

Pour mesurer l’impact de l’approche « job to be done » (jtbd) en éducation, il est essentiel de définir des indicateurs adaptés à la réalité du terrain. L’objectif est de vérifier si les besoins réels des utilisateurs — ici, les apprenants — sont satisfaits par les produits, services ou solutions proposés. Quelques indicateurs pertinents :
  • Taux d’atteinte des objectifs d’apprentissage (résultats souhaités par les apprenants)
  • Évolution de l’expérience utilisateur lors de l’utilisation des outils numériques ou des méthodes pédagogiques
  • Feedback qualitatif des clients (apprenants, enseignants, entreprises partenaires)
  • Adéquation entre les motivations clients et les solutions éducatives mises en place
  • Capacité à adapter les produits services aux différents jobs identifiés sur le marché

Utilisation de la théorie jobs pour ajuster l’offre

La théorie jobs, popularisée par la business school de Harvard, invite à analyser les motivations profondes des utilisateurs. Par exemple, l’étude célèbre sur les milk shakes montre que comprendre le job réel du produit permet d’innover de façon pertinente. En éducation, cela signifie observer comment les produits ou services répondent à un job map précis, et ajuster l’offre en continu.

Retour d’expérience et innovation continue

L’innovation pédagogique repose sur l’écoute active des utilisateurs et l’analyse régulière des résultats. Les entreprises et institutions éducatives doivent :
  • Collecter des données sur l’utilisation des produits services
  • Analyser les motivations clients et les personas pour affiner les solutions
  • Mettre en place des ateliers de design thinking pour co-construire les réponses avec les parties prenantes
La méthode jobs done encourage ainsi une démarche d’amélioration continue, où chaque job done par un produit ou un service est évalué selon l’expérience utilisateur et les résultats obtenus. Cette approche, inspirée de la methode jtbd, favorise une meilleure adéquation entre l’offre éducative et les attentes du terrain, tout en stimulant l’innovation au sein des organisations.
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