Qu'est-ce que la « tâche à accomplir » ?
La notion de "tâche à accomplir" dans l'univers de l'éducation
Le concept de "tâche à accomplir", souvent traduit par "jobs to be done" (JTBD), se focalise sur la raison pour laquelle les clients ou utilisateurs choisissent un produit ou un service. En éducation, il s'agit d'identifier précisément ce que les apprenants cherchent vraiment à accomplir lorsqu'ils suivent un cours ou apprennent une compétence. Cette méthode, bien connue en design thinking et popularisée par Harvard Business School, se révèle être un outil puissant pour comprendre les motivations des utilisateurs.
Adapter une approche JTBD permet aux éducateurs de mieux saisir les attentes et besoins des étudiants, et de concevoir des solutions pédagogiques qui soient plus innovantes et pertinentes. En identifiant les "jobs" ou tâches que les étudiants veulent réaliser, on peut améliorer l'expérience utilisateur dans un cursus éducatif, comme le montre l'importance des pictogrammes en classe.
Cette approche se distingue de l'utilisation classique de "personas", en se concentrant vraiment sur le "travail" pour lequel un produit service est "engagé" par l'utilisateur. Cela peut inclure l'atteinte d'un résultat souhaité précis ou l'amélioration d'une compétence spécifique. En adoptant cette perspective centrée sur les "jobs", les entreprises éducatives sont en mesure de proposer des services et produits adaptés aux besoins réels des apprenants sur leur marché.
L'importance de la « tâche à accomplir » en éducation
Pourquoi l'approche de la "tâche à accomplir" est cruciale dans l'éducation ?
L'approche de la "tâche à accomplir", également connue sous le nom de JTBD (Job to be Done), s'avère être une méthode essentielle en éducation grâce à sa capacité à aligner les programmes éducatifs avec les attentes des utilisateurs, c'est-à-dire les élèves et étudiants. Cette méthode repose sur la compréhension des besoins réels des apprenants, ce qui permet d’offrir des solutions éducatives qui sont réellement alignées sur leurs motivations et leurs objectifs souhaités. L'importance de cette approche se manifeste à divers niveaux :- Innovation pédagogique : En mettant l’accent sur la "tâche à accomplir", les établissements éducatifs peuvent adapter leur offre de formation pour répondre au marché du travail en constante évolution, stimulant ainsi l’innovation pédagogique. Cela peut inclure l'intégration d'initiatives comme le design thinking afin de mieux cerner les problèmes des apprenants et offrir des solutions pertinentes.
- Résultats personnalisés : Les enseignants et les institutions peuvent personnaliser leur approche pédagogique en analysant les "jobs" que les étudiants souhaitent "faire". Cela améliore non seulement l'expérience utilisateur, mais peut également conduire à des résultats éducatifs plus positifs, car le contenu et les méthodes sont ciblés pour répondre aux attentes des étudiants.
- Impact sur le parcours professionnel : En centrant l'éducation autour des "tâches à accomplir", les apprenants peuvent mieux se préparer aux exigences du monde professionnel. Cela permet aux étudiants de mieux se positionner sur le marché de l'emploi, car ils acquièrent des compétences pratiques directement liées aux "jobs" qu'ils ambitionnent d’assumer dans leurs futures carrières.
Identifier les besoins des apprenants
Reconnaître les motivations et attentes des utilisateurs
Dans le cadre d'une approche centrée sur la "tâche à accomplir", l'identification des besoins des apprenants est une étape cruciale pour assurer leur succès. Comprendre ce que les utilisateurs cherchent à accomplir permet de développer des produits et services éducatifs qui répondent réellement à leurs attentes. Pour bien cerner les besoins des apprenants, voici quelques pistes à explorer :- Analyse des motivations : Cerner les motivations des étudiants peut éclairer les tâches qu'ils cherchent à accomplir. Par exemple, certains peuvent rechercher un emploi dans un marché compétitif, tandis que d'autres pourraient viser l'amélioration de leur produit de connaissance ou le développement personnel.
- Observation des comportements : Étudier le comportement des utilisateurs, notamment leurs interactions avec les outils pédagogiques, peut révéler des jobs done non exprimés. Des outils comme le design thinking peuvent être utilisés pour modéliser ces comportements et mieux comprendre les expériences utilisateur.
- Usage de modèles éprouvés : Les personas et le job map sont des méthodes efficaces pour cartographier les attentes des utilisateurs et anticiper les résultats souhaités. Ces instruments permettent d'adapter les méthodes pédagogiques aux besoins concrets des élèves.
- Écoute des retours : Recueillir les feedbacks des étudiants et des enseignants est indispensable pour ajuster les méthodes et apporter des solutions pertinentes. Cela aide non seulement à affiner les produits services proposés, mais aussi à nourrir une innovation continue.
Adapter les méthodes pédagogiques
Personnaliser les approches pédagogiques pour les tâches à accomplir
Adapter les méthodes pédagogiques au concept de « tâche à accomplir » est essentiel pour mieux répondre aux besoins des apprenants. Cela implique non seulement de comprendre leurs objectifs de formation, mais aussi de reconnaître les motivations et les attentes qui sous-tendent leur apprentissage.- Approche centrée sur l'utilisateur : S'inspirant du design thinking, il s'agit de placer l'utilisateur final au cœur du processus éducatif. Tout comme les entreprises utilisent des personas pour adapter leurs produits et services, les éducateurs peuvent en créer pour mieux comprendre les motivations des étudiants.
- Cartographie des tâches : Utiliser une job map pour détailler les étapes traditionnelles accomplies par les apprenants. En identifiant les points critiques où les étudiants rencontrent des difficultés, les éducateurs peuvent ajuster leur pédagogie pour mieux accompagner chaque étape.
- Innovation pédagogique : Adapter les techniques éducatives en intégrant la méthode jobs to be done (JTBD) permet de concevoir des solutions pédagogiques innovantes. Par exemple, la création de milk shakes métaphoriques qui améliorent l'expérience utilisateur en classe peut rendre l'apprentissage plus engageant.
- Résultats souhaités : Mettre l'accent sur les résultats concrets qu'un apprenant cherche à accomplir (jobs done). En concevant des formations qui touchent directement à ces objectifs, l'engagement et la motivation des étudiants sont significativement renforcés.
- Flexibilité des services éducatifs : Offrir des produits et services modulables qui répondent aux divers parcours d'apprentissage possibles. Cela concerne particulièrement les utilisateurs qui peuvent être à la recherche de qualifications spécifiques ou d'un produit service particulier.
Études de cas : succès de la « tâche à accomplir »
Études de réussite et application pratique
Les exemples pratiques de la mise en œuvre de la méthode « tâche à accomplir » dans l'éducation offrent des perspectives fascinantes sur son efficacité. En examinant le chemin parcouru par certaines institutions et programmes éducatifs, on peut observer comment cette approche transforme les résultats souhaités des apprenants en succès concrets. Prenons l'exemple de plusieurs écoles qui ont intégré cette méthodologie dans leur système d'enseignement. En identifiant précisément les besoins des apprenants, les établissements éducatifs ont pu concevoir des solutions d'apprentissage sur mesure, favorisant ainsi une expérience utilisateur enrichie et une meilleure motivation des élèves. Cela reflète la philosophie de la "théorie jobs" où le produit ou service éducatif se concentre sur les jobs que les étudiants ont besoin de réaliser. De plus, certaines entreprises innovantes, collaborant avec des institutions académiques, ont mis en place des programmes de design thinking afin de repenser les parcours d'apprentissage. Ces programmes ont permis de réaliser des "jobs done" avec succès en introduisant des produits services adaptés aux "motivation clients" des apprenants, s'inspirant des méthodes enseignées à la Harvard Business School. Des concepts tels que le job map ont été utilisés pour cartographier le parcours d'apprentissage de manière détaillée, similar to l'analysis des « milk shakes » visant à comprendre le "job" que le "client" cherche à accomplir. En outre, le modèle de tâche à accomplir a également été appliqué dans le développement de produits services pédagogiques, car il aide à identifier les « résultats souhaités » et à aligner les méthodes pédagogiques en conséquence. Les formateurs peuvent ainsi ajuster leur pédagogie pour offrir des solutions pertinentes, qui répondent directement aux besoins des utilisateurs finaux. Ces exemples démontrent que, lorsque l'approche est bien exécutée, elle permet aux "personas" visés – ici, les élèves et étudiants – de réaliser leurs objectifs éducatifs avec efficacité, tout en enrichissant leur "expérience utilisateur". Ce succès repose, en grande partie, sur une compréhension approfondie des forces et des motivations clients, ce qui résonne avec l'approche adoptée par les meilleurs "produit design" sur le marché actuel.Les défis et limites de l'approche
Défis et limites de l'approche "tâche à accomplir"
L'approche "tâche à accomplir" présente de nombreux avantages pour aider à comprendre les besoins des utilisateurs et des clients dans le domaine éducatif, mais elle ne se fait pas sans défis. Voici quelques limites et obstacles à surmonter :- Complexité de mise en œuvre : Identifier précisément les "jobs" des utilisateurs nécessite une compréhension approfondie de leurs motivations et de leurs besoins. Cela peut impliquer des méthodes such as des analyses job map complexes ou des entretiens approfondis, qui demandent du temps et des ressources.
- Évolution des besoins : Les "jobs" que les utilisateurs cherchent à accomplir peuvent évoluer avec le temps et le contexte, notamment avec les avancées technologiques et pédagogiques. Une solution éducative qui répond aux besoins d'aujourd'hui risque d'être obsolète demain sans un suivi constant.
- Limitations culturelles : Les théories comme celles de la "methode jobs" du Harvard Business School ne prennent pas toujours en compte les différences culturelles qui influencent les besoins des utilisateurs dans différentes régions.
- Distinction entre produits et services : En se concentrant trop sur les "jobs" à accomplir, on risque d'ignorer l'importance des produits et services en tant que tels, et de négliger le design thinking qui peut être essentiel pour certaines expériences client.